mardi 29 mai 2012

Projet "Lettres du Pays" : "on peut écrire sans être Victor Hugo"


Le mardi 6 juin, les jeunes de 2ndes pro participent au projet d'écriture « Lettre du pays ». Initié par la professeur de français, Chrystel Mélosi, il s'agit d'un véritable projet d'expression.

Le projet « Lettres du pays » est porté par l'association « Les Fous de Bassan ». C'est un projet artistique mais pas élitiste qui s'inscrit dans le territoire du pays de Loire-Beauce. L’ambition c'est de permettre aux participants de dire les émotions, les bonheurs, les craintes qu’ils y ressentent. « Ce n'est pas un concours d'orthographe, ni de littérature », précise Mme Mélosi, pour rappeler que « on peut écrire sans être Victor Hugo ! »
Les jeunes seront guidés dans l'écriture par l'auteur Roger Wallet ; leur professeur de français, Chrystel Mélosi, se glissera parmi eux et obéira aussi aux directives de l'intervenant.

Les règles du jeu sont les suivantes : la personne volontaire choisit un élément significatif pour elle du pays Loire-Beauce. Cet élément peut être végétal, animal, minéral, patrimonial, culinaire, artisanal, poétique, météorologique, …toute sauf un élément « humain ». La personne écrit à cet élément (qui est donc le destinataire de sa lettre) ou bien elle écrit en son nom (l’élément devient l’expéditeur) en s’adressant à quelqu’un qui ne connaît pas ou mal le Pays.

En compagnie de Roger Wallet, les jeunes écriront donc leurs propres lettres. Celles-ci seront publiés sur le site internet (www.lettresdupays.com) le 1er juillet. L'aventure ne s'arrêtera pas là : Mme Mélosi explique que si elle a choisi de travailler avec la classe de 2nde c'est en grosse partie parce que leur cycle d'études correspond à celui du projet. 

« Lettres du pays » se déroulera sur trois ans : en 2013, seront organisés des stands de lecture à partir des lettres collectées et en 2014 se déroulera la manifestation des Grandes Fertilités.

mercredi 16 mai 2012

Laurent Griveau, ancien de la MFR et créateur d'entreprise

Laurent Griveau (à droite), avec le formateur Florent Marquet

Laurent Griveau est un ancien élève de la MFR de Chaingy, où il a fait sa 3ème, et de la MFR de l’Orléanais, où il a obtenu son Bac Pro Espaces verts à la fin des années 90. Après avoir fait son service militaire et enchaîné les employeurs, période qu’il décrit comme un “grand creux dans (sa) vie, à cause de mauvais choix de carrière”, il a décidé de créer son entreprise, “Les jardins de Lorette”, à Olivet, en 2006.


Comment avez-vous créé votre entreprise ?

Avec ma femme on était tous les deux au chômage, alors on a créé notre entreprise d’espaces verts. Elle s’occupe de la comptabilité et de tout ce que je ne peux pas faire. Je ne voulais pas trop de papiers et créer l’entreprise vite, alors au début, c’était une entreprise individuelle. Et puis les choses ont prises de l’ampleur : les Jardins de Lorette sont devenus une SARL. Ce changement a permis de clarifier le statut de ma femme.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous faîtes et combien vous avez de salariés ?

Notre domaine, c’est la création et l’entretien de jardin, mais aussi les clôtures, le pavage, les pelouses et les plantations. Aujourd’hui, l’entreprise compte 4 salariés. J’ai embauché le 1er en septembre 2007, le 2ème en mai 2008, le 3ème en juillet 2009 et le dernier en août 2011. Nous sommes une entreprise en développement. Mais je n’ai pas prévu de recruter prochainement.

Qui sont vos clients ? Et qu’est-ce qui vous est demandé ?

Nos clients, ce sont 60% de particuliers et 40% de collectivités pour de l’entretien de structures. Travailler avec les particuliers nécessite d’être plus rigoureux ; c’est aussi plus intéressant parce que plus diversifié, avec des demandes plus pointues. On remarque différentes choses dans leurs demandes : d’abord, il y a une forte demande de création, ensuite, il y a une sorte d’impatience (il faut que ce soit économique et rapide), enfin on remarque ces dernières années une orientation vers le bio. Les clients sont surtout des cadres supérieurs de 30-40ans, voire des retraités, qui se sentent concernés par les besoins de la biodiversité et sont tentés par le zéro pesticide.

Est-ce que vous rencontrez des problèmes particuliers ?

On souffre beaucoup de la concurrence avec les auto-entrepreuneurs : ils cassent les prix, ils font tout et rien comme travail. Ensuite il y a le coût de du matériel. Le métier s’est beaucoup mécanisé pour éviter la pénibilité du travail. Les salariés sont plus valorisés quand ils sont outillés, mais il faut investir dans le matériel et le renouveler.

C’est la 1ère année que vous faîtes passer les CCF. En tant que professionnel que vous apporte le contact des jeunes ? Quelles remarques faîtes-vous sur les formations ?

Ça me permet de voir comment les jeunes travaillent. Même s’ils sont jeunes beaucoup connaissent le métier. Il y a de bons éléments à Chaingy. C’est bien d’être en contact avec eux quand on envisage de recruter. Après ce que je vois avec la jeune génération, ce sont quelques fois des problèmes de compétences et cette mentalité très “tout, tout de suite” qui va avec le consumérisme de base.

Pouvez-vous fixer un montant pour créer son entreprise ?

Entre la voiture, la remorque et les outils, il faut compter entre 10 000 et 15 000 euros.

C'est le Printemps !

Malgré les aléas météo que nous subissons depuis quelques temps, le Printemps est arrivé avec son lot de surprises agréables. En première ligne : les fleurs et les arbres fleuris.

C'est une petite jungle qui attendait les élèves de Capa Travaux Paysagers au retour des vacances de Pâques. Ils ont consacré une après-midi à tout tondre,couper, désherber.


Autre changement effectué pendant les vacances de Pâques : une entreprise est venue goudronner le chemin entre le parking élèves et l'administration, ainsi qu'une partie de la cour, notamment au niveau du terrain de basket.

samedi 12 mai 2012

Vente de plantes et de fleurs à la MFR de Chaingy

Dans le cadre d'un projet pédagogique, les jeunes de la section 4ème/3ème vendent ce printemps de nombreuses espèces de fleurs et de plantes pour agrémenter votre jardin.

La liste et les tarifs sont disponibles en cliquant ici

Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde ! 

Commande à envoyer par fax au 02.38.88.93.97 ou sur email à mfr.chaingy@mfr.asso.fr



La serre horticole gérée par Patrick Bernard et les jeunes.

Une des nombreuses fleurs mises en vente.
 Les mains vertes !
Préparation des plantes par les jeunes.
Une partie de la production est utilisée pour l'aménagement paysager de l'établissement.