lundi 11 juin 2012

4ème : Le développement durable

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Le formateur Florent Marquet a testé la sensibilité des élèves de 4ème au développement durable. Il en ressort plusieurs choses. Voilà ce qu'ils préconisent :
  • laisser repousser la forêt
  • jardiner (pour le loisir et pour manger plus naturel)
  • limiter les dépenses d'énergie ; moins gaspiller ; se chauffer au bois ; utiliser l'énergie solaire ; récupérer l'eau de pluie
  • utiliser davantage les transports en commun
  • incinérer les déchets
On leur a ensuite fait faire un test pour mesurer l'empreinte écologique de chacun, en les interrogeant sur leurs habitudes dans plusieurs domaines.

Ma consommation

Les gestes écologiques les plus automatiques sont le tri des déchets (96% des interrogés) et la consommation des produits alimentaires de saison (72%). Par contre la consommation d'écolabels (type « Agriculture biologique », « Fairtrade », « NF Environnement »,...) reste plutôt marginale (28%). C'est la même chose pour les écorecharges (produits ménagers, café...) avec 36%. On peut relier ce chiffre à la consommation de produits très emballés : 48% des élèves déclarent consommer beaucoup d'emballages, ce qui pèse sur l'empreinte écologique.

Pour aller plus loin
Réduisons nos déchets



Mon besoin en énergie

Les besoins d'énergie augmentent en fonction du nombre et de la nature des appareils de la maison. 80% des élèves ont un sèche-linge , 88% un lave-vaisselle et 92% un congélateur.

Il faut savoir qu'un sèche-linge consomme en moyenne de 400 à 500 kWh par an, il représente à lui seul 15 % de la consommation électrique annuelle moyenne d'un ménage, hors chauffage. Le lave-vaisselle consomme aussi beaucoup d'électricité, en particulier lors du chauffage de l'eau. Cette consommation varie de 0,5 à 1,5 kWh/heure selon les modèles. Toutefois l'utilisation d'un lave-vaisselle représente une économie d'eau d'environ 8 000 litres par an, soit l'équivalent de 130 douches.

Le sondage sur les appareils laissés en veille n'est pas très concluant. Souvent on ne se rend pas compte de ce qu'on laisse branché. 33% disent laisser 2 appareils en veille, 23% 4 appareils et 23% 6 appareils.

On note que 60% des familles pensent à baisser le chauffage quand ils partent en vacances. Et qu'une très large majorité prend des douches plutôt que des bains.

Pour aller plus loin
La consommation des appareils électriques

Les chauffages utilisés sont variés, leur coût écologique aussi. Le fioul laisse la plus grosse empreinte écologique ; seuls 8% des élèves l'utilisent. Il y a ensuite le gaz et l'électricité, utilisés à 33%. Les solutions les plus écologiques sont le bois et le solaire : aucun élève n'utilise de l'énergie solaire , en revanche 33% se chauffent au bois.


Mon habitation

L'isolation d'une habitation réduit l'empreinte écologique. La majorité des élèves habitent en maison (seuls 6% vivent en appartement). Parmi ceux là, 48% ont un toit avec une isolation thermique. 52% ont un système d'isolation récent. 84% peuvent dire que leurs fenêtres sont isolées.

Se déplacer

Pour réduire son empreinte écologique, il faut s'interroger sur ses déplacements et ses habitudes : pour moins de 10 km, est-ce que c'est vraiment utile d'utiliser la voiture ? Comment optimiser son utilisation des transports en commun ? 


Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire


Le Festival International des Jardins se déroule tous les ans dans le domaine de Chaumont-sur-Loire. Celui-ci ouvre les alentours de son château, son parc et ses jardins à la création paysagère. Les CAP "Travaux paysagers", accompagnés de M. Nancey, sont revenus charmés de leur visite.


Ils sont arrivés sur le site, mercredi 6 juin vers 10h. "Il n'y avait pas grand monde encore" commente Guillaume, qui poursuit en décrivant les lieux. "Il y avait plusieurs espaces aménagés par des personnes différentes". "Trente espaces de 10 hectares, plus le parc, plus le château", renchérit Yoann, un autre élève.

Les espaces les plus marquants pour eux ont été la révolution de nains de jardin, l'orange épluchée et des papillons qui s'envolent dans un coin bleuté. Ils parlent aussi de bassins parfumés pour la détente et les cabanes dans les arbres les ont beaucoup amusés.

En bon futurs pros des travaux paysagers, ils parlent de la roseraie, "magnifique", "avec tout plein d'odeurs". "Ça ressemble un peu à un labyrinthe", décrit Guillaume. Elle s'étend sur un hectare et "une seule personne s'occupe de tout ça!"
On y compte plus de 450 variétés de rosiers.


lundi 4 juin 2012

Nouveau Bac Pro "Gestion des Milieux Naturels" : retour à une orientation « nature »


La MFR ouvre une nouvelle formation à la rentrée 2013 : le Bac Pro « Gestion des Milieux Naturels ». Cette formation se destine aux jeunes qui veulent intervenir sur la gestion environnementale dans les parcs, réserves, domaines privés, avec des débouchés professionnels aussi variés que gardien de propriété, employé d'un syndicat des rivières ou d'une association de protection de la nature, technicien de réserve...

Son contenu sera orienté vers la nature, avec des cours de gestion des populations animales et végétales, gestion des espaces naturels, connaissance des milieux naturels, sciences et techniques de l'aménagement de l'environnement et animation nature (destinée à faire découvrir la nature à un public non initié).
C'est un tournant pour la MFR, qui fait écho à une demande des professionnels des alentours. Il se répercutera à la rentrée 2012 sur le programme des 2ndes pro : l'unité d'enseignement « travaux paysagers » sera remplacée par de la gestion des milieux naturels. 

Le 6 juillet se déroulera un comité de pilotage avec un membre de la Fédération des Chasseurs notamment, avec qui la MFR entretient de bonnes relations. Il s'agira de structurer les partenariats, trouver des lieux pour l'étude des milieux naturels et sonder d'un point de vue professionnel les offres d'emploi qu'il pourrait y avoir à l'issue du Bac Pro. L'année scolaire 2012-2013 sera une année de réflexion autour de la formation.

vendredi 1 juin 2012

Visite au musée de la Résistance et de la Déportation

Les jeunes de 3èmes ont fait une incursion dans le passé, en compagnie de Mme Devige et M. Bernard. Le jeudi 31 mai, ils ont visité le Musée de la Résistance et de la Déportation à Lorris.



Le site rappelle que "le Loiret a été un territoire incontournable dans l'histoire nationale entre 1939 et 1945", à la fois "lieu de résistance et lieu d'implantation de trois camps d'internement, à Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau".

Le musée se veut assez complet sur l'époque, en reprenant les grands événements de la 2nde Guerre Mondiale, tout en témoignant de la vie quotidienne des Français (et plus particulièrement des habitants du Loiret) pendant cette période-là.

Sa visite par les 3èmes s'inscrit dans le cadre pédagogique de leurs révisions pour le Brevet des collèges.